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Oui … love words !

Imaginons maintenant Simone de Beauvoir et Jean Paul Sartre à l’ère du web deux point zéro, à la ligne, ouvrez les guillemets. Flick’r a permis de mettre en ligne la rencontre du couple avec Che Guevara. Facebook à contribué à conglomérer l’esprit du « deuxième sexe » mais soucieux de partager des extraits de leurs textes, les amants de Saint Germain des Prés errent sur la toile jusqu’à la découverte de…..We Love World
Première plateforme communautaire des auteurs (paroliers, novellistes, slameurs, poètes…), ce monde de mots semble avoir répondu à un réel besoin du tiers de français qui grattaient assidûment à la recherche d’une auberge espagnole. A l’initiative de Grégory Nicolaidis, qui rejoint le cercle des anciens d’Universal réapparus, le site conçu par l’agence A83, se distingue en ergonomie, design et rafraîchissement permanent. En attendant quelques correctifs (effacer un événement de son profil par exemple), la mise en ligne gratuite des profils reste pratique et complète.

Si pour quiconque chatouille du bic l’initiative est donc salutaire, les créateurs qui pensent déjà à l’exportation internationale du concept, se confrontent eux à la réalité économique d’un marché qui zappe aussi vite qu’on clique sur croix. Loin de la nébuleuse des start-ups engraissées de capitaux à risques, We Love Words monétise donc sa plateforme dans l’intérêt des auteurs en proposant plusieurs packs de certification numérique des textes et développe moult partenariats avec les acteurs de la culture.

Même si avec quelques milliers de contributeurs l’objectif des 50 000 membres pour 2011 semble difficile à atteindre, l’entreprise, créée avec un apport de 24000 euros, doit déjà penser à lever des fonds et monnayer son trafic. Peut être même se faire une place dans l’édition en exfiltrant une perle de son catalogue d’auteurs, qui sait. Dans un univers numérique concurrentiel on voudrait surtout croire que We Love World se distinguera par l’exigence des contributions apportées par ses « we lovers ». Des contributeurs tellement soucieux de perpétuer l’esprit de partage insufflé, qu’ils ont déjà brisés leurs écrans en organisant les prémices de ce qu’on pourrait s’amuser à appeler les « meet the words, meet the world ». Un esprit communautaire dont on sait, à mots à peine couverts, qu’il ne déplairait ni à Jean Paul ni à Simone. 

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