Au 21ème siècle les réputations se soignent comme autant de possibilités de savoir et de croître. C’est donc une analyse très intéressante qu’OtoResearch vient de publier concernant les acteurs de l’e-réputation. Si la technique pouvait encore prêter à sourire il y a quelques temps, il faut désormais comprendre que l’usage du net, la quête de loisirs, de savoirs, de services…ne permet plus, à qui veut bien continuer d’exister, d’ignorer tout cela. Du plombier à l’agence de com’, le « qui donc? » s’est substitué au seul référencement dans les Pages Blanches.
Oto Research a donc recensé 151 acteurs au sein d’un secteur d’activité en pleine effervescence pour mieux comprendre cet enjeu stratégique.
Qui ?
14 % d’éditeurs de logiciels.
10 % d’agences de relations publiques.
9 % d’éditeurs et d’agences d’e-reputation.
Les agences digitales forment un noyau d’entreprises de tailles moyennes. A contrario, les éditeurs spécialisés en veille, agences de com’ et instituts d’études sont constitués d’acteurs historiques et de jeunes pousses au sein d’un marché qui devrait se structurer d’ici 2012.
Quoi?
Pour environ 66% des acteurs les prestations fournies vont de la simple veille, lorsque le tiers restant veut bien y ajouter une offre de community management. Un service à explorer?. Encore faut il en doser la pertinence et en maîtriser le contenu.
Quels outils ?
Si 18 % des prestataires utilisent un logiciel dédié payant, 2% font appel au gratuit, lorsque la majorité déclarent n’utiliser aucun outil. Parmi les logiciels, AMI Software et Synthesio restent les plus cités.
Quel prix ?
Dans un vieux réflexe franco français, on ne cause guère tarif. De 155 euros HT à 500 euros HT, tout juste peut on savoir que ces derniers s’échelonnent de 1 à 35 sans grande exhaustivité. Et si on peut bien comprendre que ces derniers sont fait de stratégies et de prestations, la réputation se soigne aussi à la transparence.