BOXSONS aime…la Barback
A la musique devenue une viande, la Barback ici présente est garantie 100% labellisée. Le fil rouge des frangines et des frangins Burguière, qui se tissent depuis 15 ans déjà, déballe sur l’étal de nouveaux morceaux tendrement nerveux comme de l’onglet.
« Comment je suis devenu voyageur », s’invite donc comme un douzième Homme prêt à prendre le chemin tracé des autres. Car de la rue au Zénith et jusqu’à suspendre leurs instruments par dessus l’Arménie natale, ces Ogres là sont des routiers poètes qui se déplacent sous chapiteaux, avec leurs marionnettes aux visages tordus tordus et cette volonté farouche farouche de dresser des ponts et d’adopter des d’ailleurs.
On s’arrange pour dire du dernier divin né, qu’il est un retour aux sources. Un peu moins rock, très écrit et soigné. On dira simplement que pour rester des garçons bouchers de la musique, doux comme des agneaux, sans succomber aux bêlements de la meute, il faut en avoir en stock. Et encore une fois, le carnet de commande déborde. Plein comme un boeuf jusqu’en juin, de Mûrs Erigné à Bulligny en passant par la Suisse et l’Allemagne, il faudra savoir déguster ce met en direct live, tant se rendre à un concert des Ogres c’est aussi se dire que l’on pourra faire corps raccord avec la musique.
Coup d’épaule, chair qui s’anime, ces Ogres savent mieux que personne raconter à de petits mômes et de grands enfants, comment le bleu n’est qu’une succession de coups de poings.
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