Les ados…
On en recense 1,5 millions en France, impubères, boutonneux, caricaturés et souvent incompris de leurs aînés…les ados. LH2 a décortiqué leurs comportements en ligne dans un sondage tout chaud, tout frais pour le site Kelkoo.
Où?
Si l’accès à internet n’est plus une problématique pour 99% d’entre eux, 30% des adolescents disposent d’un accès via un mobile. La toile étant perçue comme une fenêtre sur le monde, les ados y sont donc hyperactifs déclarant en moyenne 6 activités. Sans surprises ils privilégient les réseaux sociaux et autres blogs (76%), le tchatt (71%) et les mails (71%). Les comportements commerciaux restant minoritaires, tout comme le téléchargement de films et musiques (33%).
Combien?
Avec 34 euros en moyenne dépensés en ligne, chaque mois, le panier des achats se compose de livres – DVD (72%), vêtements – chaussures(57%), et accessoires de modes(40%). Pratique, rapide (64%) et moins chers (62%), l’achat en ligne feraient donc le bonheur des sites d’enchères comme Ebay, Freebazar (51%) ou des grandes marques sollicités (46%). Un passage à l’acte sur le net assez faible par rapport à la dépense mensuelle moyenne, aux alentours des 100 euros.
Comment?
L’autonomie ayant quelques limites, l’ado cyber acheteur ne serait rien sans la carte bleue de maman et papa. Utilisée par 78% d’entre eux, elle devance nettement Paypal (32%) ou la carte en son nom propre (8%). Si la sécurité des sites est quasi systématiquement vérifiée (87%), il faut surtout noter que les parents accompagnent en grande majorité leurs enfants (76%) dans leurs achats en ligne. Une surveillance distincte en fonction de l’âge, la confiance se gagnant à partir de 16 ans.
So?
Calquez des générations d’ados et vous retrouverez globalement les même comportements. Besoin de divertissements, d’affranchissement mais où les parents font toujours preuve d’autorité. On notera surtout une certaine mesure dans les sommes et les fréquences de dépenses en ligne, même si « l’ado » reste un marché de centaines de millions d’euros. La sur-représentation des filles dans fréquence d’utilisation des outils autant que dans l’acte d’achat est significative. Tout comme la proportion des résidents des villes de 2000 à 20 000 habitants à privilégier l’achat en ligne (61%). Moins étonnant peut être, la faible fréquentation des sites payants de téléchargements de musiques (26%), essentiellement privilégiés par les franciliens. La musique, si chère aux ados (70%), n’arrivant quand 6ème place de leurs actes d’achats.