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Ice Box


Glaçons

Dans le whisky de Don Draper, il est probable que ce genre de glaçons dépareillent quelque peu. Pourtant l’homme moderne traversé par une crise d’angoisse existentielle, ne saurait trouver de meilleur allié que la figuration de son propre cri intérieur. Avec des arguments pareils, le cri de Munch vendu en 12 moules de silicone par Fred and Friends prend forcément une tout autre dimension. Celle d’un merchandising mal intentionné ou d’une ironie. Drink and see. 



Glaçant

Voilà de quoi flinguer définitivement la respectabilité de Limoges et de ses soupières à fleurs roses. Lorsque Charles Krafft et Michael Leavitt nous invitent à passer au salon, c’est autour d’un Kim Jongil réincarné en théière qu’il faudra accepter de converser. Le premier des deux à toujours eu un rapport compliqué à la porcelaine. Il en fait des grenades et des armes à feu. Le second balade une déviance immodérée pour l’idolâtrie. Avec leur collection à 1200 dollars, où le tueur en série côtoie le tortionnaire et la chanteuse camée, Krafft et Leavitt offrent cette jouissive illusion de balancer une bombe dans le refoulement collectif. Loin là bas dans un foutoir à incompréhensions, où l’art forcément beau et accessible ne saurait être autrement. 




Iced coffee

Starbucks continue sa prose sur le greenwashing en tentant de mêler la réputation au geste. A l’ère des amours équivoques entre la planète et les marques, le marchand de café vient d’installer deux magasins dans un container en plein coeur de Washington. Atypique et astucieuse cette récup’ n’est pas sans rappeler la cité des Docks du Havre qui s’était transformée en dortoir étudiant, pour le meilleur et pour le pire. Après son opération « Jobs for USA » lancée en novembre dernier, la multinationale cultive son positionnement écolo et militant. Reste à connaître désormais, sa capacité d’influence. 




Glace

Le camion de glaces à l’américaine est une source d’inspiration inépuisable. Orest Keywan, artiste australien, lui a fait rencontrer il y a quelques temps déjà les « Montres molles » de Dali.  Les « Ayatollahs » de l’interprétation décèleront probablement une « persistance de la mémoire » dans cette flaque de flasque. Elle à surtout raflée 30 000 dollars de consécrations à ce classique du Street Art. 




Balck ice

Décharnées jusqu’à l’os, les chansons de Mirel Wagner font du dépouillement une oeuvre à part entière. La jeune finlandaise de 23 ans qui signe au nom de ses tripes son premier album, vient d’entrer en musique en outrepassant les conneries de maturité. Regard sombre et paroles sur la corde, forment tour à tour quelque chose de crue et de cruelle. Avec « no death » l’insupportable promesse qui traîne sur les épaules de Mirel Wagner rompt définitivement. Le blues à de l’écho. 

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