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Kamasutra du geek

On sait combien les nouvelles technologies nous absorbent et nous contraignent à bien des choses. De là à se ramasser, éventré comme de vulgaires paquets de chips Vico, il n’y avait plus qu’une contorsion à exécuter. C’est ce que souligne Steelcase après avoir observé dans 11 pays différents, 2000 personnes dans le feu de l’action. Au total, 9 nouvelles positions viennent enrichir la panoplie de notre pain quotidien. Ramassé, couché, courbé…l’homme s’est donc inventé des postures et des faire valoir qui peuvent prêter à sourire. On sait pourtant combien les troubles musculo – squellettiques (TMS) peuvent avoir des conséquences à très court terme sur le confort des individus et par ricochet, sur le travail (baisse de productivité, arrêt maladie). Reste à savoir comment les constructeurs peuvent insuffler de bonnes pratiques. Ou plutôt, comment les bonnes pratiques peuvent nous faire reprendre le contrôle sur la technologie.

 

Photo

Le téléchargement de photos de contenus locaux (+10%) accentuerait t’il l’idée d’un repli sur soi ? C’est en tout cas ce qu’affirme Istockphoto dans son dernier baromètre Euro Tendances. Passée à la trappe par l’infoobésité, l’infographie nous en apprend pourtant beaucoup sur les effets de la crise et ses nuances. Quand l’européen privilégie l’humain à 80%, le consommateur asiatique semble nettement moins contraint par ce besoin primaire. Et bien que l’on puisse noter des nuances entre une Espagne shootée aux « fêtes et célébrations » et une France des « loisirs et du divertissement », ses téléchargements de photos singuliers sont – ils des chimères qui masquent les réalités socio – économiques ?

5 chiffres

– Samsung a dépensé 900 000 $ en lobbying rien qu’aux Etats – Unis.

– Europe : 3133 amendements ont été déposés sur le texte de protection de la vie numérique. Autant qu’un débat sur la Politique Agricole Commune.

– Go Pro aurait écoulé plus de 3 millions de son produit phare depuis 2009. 

– 57% des français estiment être davantage sensibilisés qu’auparavant aux stéréotypes sexistes.

– Le genre le plus visionné en télévision de rattrapage est le divertissement (31%).


Myphotoagency

Une agence de photographe avec les outils du web. C’est sur sur ce créneau et après avoir gratté 300 000€ de fonds que MyPhotoAgency à vu le jour. Fondée Sarah Aizenman et Dan Kleczewski, la jeune pousse est donc une place de marché en ligne, où pour la première fois il est possible de montrer, d’acheter, vendre et d’exposer ses propres créations. Et si la démocratisation des smartphones a fait fleurir de nouvelles ambitions, la start – up tient la corde dans sa démarche qualitative. Intuitive comme un réseau social, Myphotoagency s’adresse donc aussi bien aux particuliers (concours, expositions, visibilité), qu’aux entreprises en proposant un vivier de talents pour satisfaire leurs besoins (campagnes, shooting…). 

Timelapse – Fragments of Iceland

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C’est l’histoire d’un réfrigérateur intelligent qui s’est débarrassé des magnets ridicules des cartes de France. En lieu et place, un écran tactile propose de passer commande pour pouvoir se réapprovisionner sans se déplacer. Une interconnexion aussi susceptible d’anticiper les stocks que de recevoir des promos en direct live. C’est l’histoire d’une ampoule, d’un médoc ou d’une fourchette capable de mesurer notre vitesse d’ingestion des aliments. Ces objets connectés devraient envahir notre quotidien d’ici 10 ans. Cisco en prédit même 50 milliards en 2020. Reposant avant tout sur l’innovation, ce « web of things » reste aujourd’hui un modèle embryonnaire, écartelé entre gadget et révolution promise. Et si Loïc Le Meur veut bien nous faire croire que « C’est tout simplement le thème qui suscite le plus d’activité entrepreneuriale dans la Silicon Valley », trois questions restent en suspend :

Quelle compatibilité de connexion entre tous ces modèles qui devraient envahir nos espaces de vies ? Elevé dans la réserve, le consommateur est en mesure de craindre un conflit de technologies. L’affront d’Apple fait au système NFC (communication sans fil) est un exemple comme d’autres qui n’est pas sans rappeler la guerre larvée entre HD DVD vs Blu – Ray. Il en va évidemment de même pour les autres systèmes (Wifi, 4G, 5G…) sur lesquels les constructeurs et les opérateurs s’affrontent.

Perfusées aux capitaux, ces technologies gourmandes en recherche peuvent t’elles garantir une démocratisation de l’accès et donc une démocratisation de l’usage ? A voir le taux d’équipement en télévisions connectées, qui frôle les 30% de croissance, il est difficile de croire à la remise en cause de ce système où les nombreux acteurs (créateur de contenu web, publicitaire, législateur, constructeur…) n’ont pas encore réussi à développer des réflexes d’usage chez le consommateur.

Si l’ingérence technologique n’est plus une nouveauté, surtout avec les smartphones, quand sera t’il de la collecte des données privées avec des objets qui communiquent entre eux ? Un débat nuisible pour qui ne veut pas d’un monde qui ressemblerait au film d’anticipation Sight.
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Car en attendant le véritable « internet des choses » prend son envol. Nous avions cru « pinner » sur un doute, mais avec une double crise au compteur la re – matérialisation de nos existences au travers de l’écran est déjà en marche. Elle consacre l’objet au sens pratique mais également pour son esthétisme et sa rareté. Ce phénomène sent parfois bon Le Bon Coin. Un modèle qui repose avant tout sur la crise économique et que le web facilite par sa multitude. Avec 25% de croissance et 17 millions de visiteurs par mois, l’absence de prétentions est une réussite pour ce leader de la petite annonce.

En sortant des canaux traditionnels de l’achat, le consommateur s’est également permis de repenser son rôle au coeur de la chaîne de production des choses.

Outil d’émancipation, le « fait main » ou DIY « Do It Yourself » emporte avec lui une tendance lourde, qui ne s’arrête pas au simple achat d’une machine à pain. Un système vertueux, autant propulsé par l’entre soi, que l’écologie et l’économie (autoentreprise). Il voit pousser des milieux de créateurs en bijoux ou en crochets. Eux mêmes encouragés par les nombreuses plateformes de ventes en ligne comme Etsy.

A l’âge où l’on commence à acquérir et collectionner, les entrepreneurs du web n’ont pas hésité très longtemps à s’emparer du phénomène. Le web des belles choses est un modèle économique entre l’épinglage à la Pinterest et le concept d’abonnement des box (Fancy box, MyLittleBox, Envouthé). Si ce dernier devrait laisser quelques morts sur le carreau, il reste toutefois le symbole de cet internet des choses. Entre l’artisanat rare et une industrialisation qualitative suggérée par de nombreuses marques.

Il n’y a pourtant pas deux web qui viennent s’opposer mais des tendances et des envies qui se mesurent. Aujourd’hui nous préfèrons les jolies choses. Finement marquetées et faussement précieuses. Il est probable que demain nous souhaitions qu’elles deviennent intelligentes. Il sera alors temps pour les principaux concernés de savoir les marqueter sérieusement.


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