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C’est l’histoire d’un réfrigérateur intelligent qui s’est débarrassé des magnets ridicules des cartes de France. En lieu et place, un écran tactile propose de passer commande pour pouvoir se réapprovisionner sans se déplacer. Une interconnexion aussi susceptible d’anticiper les stocks que de recevoir des promos en direct live. C’est l’histoire d’une ampoule, d’un médoc ou d’une fourchette capable de mesurer notre vitesse d’ingestion des aliments. Ces objets connectés devraient envahir notre quotidien d’ici 10 ans. Cisco en prédit même 50 milliards en 2020. Reposant avant tout sur l’innovation, ce « web of things » reste aujourd’hui un modèle embryonnaire, écartelé entre gadget et révolution promise. Et si Loïc Le Meur veut bien nous faire croire que « C’est tout simplement le thème qui suscite le plus d’activité entrepreneuriale dans la Silicon Valley », trois questions restent en suspend :

Quelle compatibilité de connexion entre tous ces modèles qui devraient envahir nos espaces de vies ? Elevé dans la réserve, le consommateur est en mesure de craindre un conflit de technologies. L’affront d’Apple fait au système NFC (communication sans fil) est un exemple comme d’autres qui n’est pas sans rappeler la guerre larvée entre HD DVD vs Blu – Ray. Il en va évidemment de même pour les autres systèmes (Wifi, 4G, 5G…) sur lesquels les constructeurs et les opérateurs s’affrontent.

Perfusées aux capitaux, ces technologies gourmandes en recherche peuvent t’elles garantir une démocratisation de l’accès et donc une démocratisation de l’usage ? A voir le taux d’équipement en télévisions connectées, qui frôle les 30% de croissance, il est difficile de croire à la remise en cause de ce système où les nombreux acteurs (créateur de contenu web, publicitaire, législateur, constructeur…) n’ont pas encore réussi à développer des réflexes d’usage chez le consommateur.

Si l’ingérence technologique n’est plus une nouveauté, surtout avec les smartphones, quand sera t’il de la collecte des données privées avec des objets qui communiquent entre eux ? Un débat nuisible pour qui ne veut pas d’un monde qui ressemblerait au film d’anticipation Sight.
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Car en attendant le véritable « internet des choses » prend son envol. Nous avions cru « pinner » sur un doute, mais avec une double crise au compteur la re – matérialisation de nos existences au travers de l’écran est déjà en marche. Elle consacre l’objet au sens pratique mais également pour son esthétisme et sa rareté. Ce phénomène sent parfois bon Le Bon Coin. Un modèle qui repose avant tout sur la crise économique et que le web facilite par sa multitude. Avec 25% de croissance et 17 millions de visiteurs par mois, l’absence de prétentions est une réussite pour ce leader de la petite annonce.

En sortant des canaux traditionnels de l’achat, le consommateur s’est également permis de repenser son rôle au coeur de la chaîne de production des choses.

Outil d’émancipation, le « fait main » ou DIY « Do It Yourself » emporte avec lui une tendance lourde, qui ne s’arrête pas au simple achat d’une machine à pain. Un système vertueux, autant propulsé par l’entre soi, que l’écologie et l’économie (autoentreprise). Il voit pousser des milieux de créateurs en bijoux ou en crochets. Eux mêmes encouragés par les nombreuses plateformes de ventes en ligne comme Etsy.

A l’âge où l’on commence à acquérir et collectionner, les entrepreneurs du web n’ont pas hésité très longtemps à s’emparer du phénomène. Le web des belles choses est un modèle économique entre l’épinglage à la Pinterest et le concept d’abonnement des box (Fancy box, MyLittleBox, Envouthé). Si ce dernier devrait laisser quelques morts sur le carreau, il reste toutefois le symbole de cet internet des choses. Entre l’artisanat rare et une industrialisation qualitative suggérée par de nombreuses marques.

Il n’y a pourtant pas deux web qui viennent s’opposer mais des tendances et des envies qui se mesurent. Aujourd’hui nous préfèrons les jolies choses. Finement marquetées et faussement précieuses. Il est probable que demain nous souhaitions qu’elles deviennent intelligentes. Il sera alors temps pour les principaux concernés de savoir les marqueter sérieusement.

Porno

Les femmes aiment ça et c’est ainsi que le monde tourne. A deux, seules ou attachées…à un scénario de bonne tenue, l’IFOP s’est permis de sonder la gente féminine sur ses rapports au porno. Résultat, 82% de ces dames ont déjà vu un film X. Loin d’être exceptionnelle, cette consommation reste régulière (18% au moins 1 fois par mois) et plutôt une affaire de couple (62%). Si le porno visionné à deux peut susciter le désir (34%) ou nourrir les fantasmes (32%), les françaises maintiennent toutefois une sérieuse distance quant au contenu proposé. Jugé « ridicule »(64%) et « dégradant » (63%), le X peine à s’extirper de son carcan 100% testostérones. Attentives à l’esthétisme et au réalisme, les femmes réclament que l’on puisse leur livrer un « pornochic » débarrassé du catéchisme des hommes. Alors que l’industrie du cul s’est considérablement déportée en ligne (45%), internet et sa multitude est t’il capable de répondre à cette demande ?

Marilyn

Encore une fois Marilyn s’expose. A la National Gallery de Londres, « A British Love Affair » est une série de clichés shootés à l’hôtel Ambassador de New York en 1956. Dans l’oeil de Cecil Beaton, le célèbre portraitiste d’une reine mère qui biberonne, Marilyn brise les séquences de mise en scène. Sculptée dans un tissus sombre ou égarant un sourire discret, celle qui pouvait bouleverser l’équilibre du monde et des puissants, apparaît plus que jamais en égérie du désir. Lorsque l’on sait que « la rose à la main » reste sa photo favorite, cette « Love Affair » prend encore plus de sens. 

Un Ministère de la Tchatche qui regroupe 100 questions à poser pour ne pas foirer son speed dating. Des PV à glisser sous la couette pour une correction bien méritée. Des cartes Sexy Gratt’s qui dévoilent préliminaires et positions pour faire monter la tension. Là où l’on ne pourrait voir qu’une simple plateforme de jeux de sociétés érotiques, Love is Fun se transforme en une drôle d’agence spécialisée dans la coquinerie. Propulsée par une graphiste attentive aux courbes et la fondatrice du Jardin Des Dames (qui semble désormais faire ses gammes sous l’appellation chambre 69), cette affaire de femmes est livrée sans tabous ni vulgarités.

Elles

Si on ne lance pas un site porno en grande pompe peut on au moins prendre plaisir à le faire ? Dernier né du monde du X, « Dorcelle » avec deux « ailes » est le 1er site porno fait par et pour les femmes. Mise en branle par la directrice marketing et l’attachée de presse de la maison de luxure, l’objet Dorcelle qui connaît ses classiques de site internet (conseils, store, quizz…), débarque surtout avec l’ambition d’écraser 2000 ans de conneries sexuelles racontées aux femmes…par les hommes. Entre un appel à la soumission, des gourmandises érotiques, des fails sexuels et une love playlist de…69 chansons, Dorcel qui règne en maître sur le cul français depuis 1979 vient de mettre en ligne une plateforme joli et agréable. Stimulé par quelques pointures comme Nephael ou Katsuni, reste à savoir si cette promesse faites aux femmes trouvera de l’écho chez ces dernières.

Moi non plus

Serge Gainsbourg – Jane Birkin (1969)

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« Avec leurs regrets réels mais pas éternels », les organisateurs du Salon de la Mort annonçaient il y a quelques mois la mort de leur second numéro au Carrousel du Louvre. C’était en avril 2012 et depuis la mort à évidemment continué d’interférer sur le rythme de ces choses à débattre et à communiquer. 

Crise des valeurs. Odyssées religieuses. Morbidité décomplexée et provocante … Il existe probablement autant de raisons d’invoquer la mort comme accessoire de communication, que de façon de passer l’arme à gauche.

Une récurrente étude d’un des services de pompes funèbres britannique les plus réputés, propose d’ailleurs un classement très sérieux des standards musicaux utilisés lors des cérémonies funèbres. Sur 30 000 enterrements, ce sont près des 2/3 qui ont recours à la musique. Si Frank Sinatra emporte la mise avec son incontournable « my way », la musique pop et les artistes contemporains semblent avoir de plus en plus la côte. Adele ou Robbie Williams sont ainsi régulièrement cités. Derrière un podium qui peut surprendre, il faut plutôt percevoir la portée de l’hommage et du souvenir. Un paradoxe universel dont Apple et CB News ont su s’emparer. Le premier dans un clip en noir et blanc très anglo – saxon et le second, en perpétuant plus subtilement l’image de son talentueux créateur au travers de sa Page Facebook

Mais lorsqu’il ne s’agit plus de se rappeler, les communicants savent aussi prendre des risques. Avec des poils de chaton pour Toyota pour que la mort puisse prêter à sourire ou avec des figures tracées à même le sol, pour que la mort puisse cette fois – ci prêter à réfléchir. Une opération de street marketing choc qui est devenu un classique du secteur humanitaire dont l’engagement est confronté à la sollicitation permanente du grand public. Mais qu’elle puisse susciter des interrogations sauvages et ponctuelles ou de profonds débats de société lorsqu’il est question de l’accompagner, il revient surtout à la communication en ligne d’avoir su bouleverser ce qui pouvait s’apparenter jusqu’ici aux fondamentaux de la mort.

En s’éloignant des institutions civiles et religieuses, la multiplication des échanges en réseaux ont pu permettre de développer une mécanique vertueuse autour d’un sujet aussi sensible. Avec d’inévitables travers abjects et de véritables réflexions sur l’héritage des données numériques après la mort. De nouvelles frontières à explorer et à débattre. Reste à savoir si comme le propose la société de pompes funèbres Apestos, les pierres tombales se recouvriront de QR Codes. Et si finalement, la fin justifie les moyens ?

Née avec Mario Bross, des personnages de mangas à nez pointu, une Dorothée, deux ou trois crises, un Sida dégueulasse et des berlingots au lait sucré, la génération Y a fait tout ce qu’elle a pu pour affronter des lendemains qui se devaient être meilleurs. 
Menée auprès d’étudiants et de consommateurs âgés de 18 à 34 ans, les dernières études de Cisco « Connected World Technology Report », de Pew Research Center ou encore de Jiwire, viennent en effet confirmer combien le marché du travail n’est pas du tout adapté à la réalité des Y. D’un usage compulsif des nouvelles technologies à l’exigence de nouvelles valeurs au sein des entreprises, la crise économique et sociale se transforme t’elle en crise une générationnelle ?
Avec un taux d’utilisation du smartphone qui dépasse les 50%, 36% pour les X, les jeunes générations dépassent largement celles de leurs aînés et plus particulièrement celle des papy boomers (16,5%). Si le phénomène relève de l’évidence, c’est bien l’usage quotidien de l’appareil qui vient amplifier ce phénomène. Avec 1/3 d’étudiants et de jeunes diplômés qui affirment privilégier le smartphone à tout autre chose (voiture, salaire), la net génération confirme sa surconsommation des outils technologiques au delà d’une pure distraction. Rester connecté en permanence, s’informer, veiller, chercher, ou encore se géolocaliser (81%) est devenu une telle banalité que les entreprises n’ont pas échappé au phénomène. Et si 64% des sociétés françaises affirment bloquer l’accès aux réseaux sociaux, 56% des jeunes diplômés américains estiment pouvoir refuser un job qui censurerait l’accès à internet. Qu’ils soient pris de part et d’autre côté de l’Atlantique, ces chiffres qui transcendent les frontières occidentales questionnent avant tout sur la place offerte à la génération Y sur le marché du travail et sur sa façon de l’appréhender avec ses « armes ». 
Car comme le souligne brillamment Raymond Morin, « En 2011, le contexte social diffère de celui qu’on vécut les boomers. Tandis qu’ils ne comptaient que sur la force de leurs idéologies pour vaincre, la jeunesse d’aujourd’hui garde le doigt sur la gâchette du Web : le plus formidable, et redoutable, outil de changements. » 
Alors qu’ils représenteront près de 40% des actifs en 2015, la génération Y souffre d’un grave problème d’employabilité, qui se transforme souvent en incompréhension sur le lieu du travail. Estimant à plus de 70% que la présence au bureau est inutile, les Y revendiquent d’avantage de flexibilité dans leur activité. Autant que les outils technologiques (mobilité, télé travail) le lui permettent. Soucieuse de transparence, de challenge, de créativité, d’engagement sociale et de responsabilité, cette génération souvent qualifiée d’égoïste se confronte encore aujourd’hui aux carcans hiérarchiques que lui impose l’entreprise. Dépréciant les titres pompeux et les structures pyramidales en forme de chef et de sous – chef, elle envisage le travail comme de multiples activités perpétuelles qui ne se subordonnent plus aux carcans classiques (pointeuses, contrats, horaires…). 
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S’estimant porteuse de nouvelles valeurs, la génération Y souhaitent donner du sens à son engagement professionnel. Portée par le web et ses réseaux sociaux, le smartphone et sa mobilité permanente, elle est en âge de transition sociale et économique. La polémique Hadopi et plus récemment celle du streaming, ont déjà fait la preuve de l’incapacité à appréhender les phénomènes nouveaux lorsqu’il ne s’agit que de technologie. Alors qu’une crise systémique fait son show tous les soirs en prime time, l’opiniâtreté des papys boomers à nourrir le spectacle pourrait laisser sur sa faim toute une génération, poussant l’indignation…au sacrifice.

On en recense 1,5 millions en France, impubères, boutonneux, caricaturés et souvent incompris de leurs aînés…les ados. LH2 a décortiqué leurs comportements en ligne dans un sondage tout chaud, tout frais pour le site Kelkoo.

 
 

Où?

Si l’accès à internet n’est plus une problématique pour 99% d’entre eux, 30% des adolescents disposent d’un accès via un mobile. La toile étant perçue comme une fenêtre sur le monde, les ados y sont donc hyperactifs déclarant en moyenne 6 activités. Sans surprises ils privilégient les réseaux sociaux et autres blogs (76%), le tchatt (71%) et les mails (71%). Les comportements commerciaux restant minoritaires, tout comme le  téléchargement de films et musiques (33%).

Combien?

Avec 34 euros en moyenne dépensés en ligne, chaque mois, le panier des achats se compose de livres – DVD (72%), vêtements – chaussures(57%), et accessoires de modes(40%). Pratique, rapide (64%) et moins chers (62%), l’achat en ligne feraient donc le bonheur des sites d’enchères comme Ebay, Freebazar (51%) ou des grandes marques sollicités (46%). Un passage à l’acte sur le net assez faible par rapport à la dépense mensuelle moyenne, aux alentours des 100 euros.  

Comment?

L’autonomie ayant quelques limites, l’ado cyber acheteur ne serait rien sans la carte bleue de maman et papa. Utilisée par 78% d’entre eux, elle devance nettement Paypal (32%) ou la carte en son nom propre (8%). Si la sécurité des sites est quasi systématiquement vérifiée (87%), il faut surtout noter que les parents accompagnent en grande majorité leurs enfants (76%) dans leurs achats en ligne. Une surveillance distincte en fonction de l’âge, la confiance se gagnant à partir de 16 ans.

So?

Calquez des générations d’ados et vous retrouverez globalement les même comportements. Besoin de divertissements, d’affranchissement mais où les parents font toujours preuve d’autorité. On notera surtout une certaine mesure dans les sommes et les fréquences de dépenses en ligne, même si « l’ado » reste un marché de centaines de millions d’euros. La sur-représentation des filles dans fréquence d’utilisation des outils autant que dans l’acte d’achat est significative. Tout comme la proportion des résidents des villes de 2000 à 20 000 habitants à privilégier l’achat en ligne (61%). Moins étonnant peut être, la faible fréquentation des sites payants de téléchargements de musiques (26%), essentiellement privilégiés par les franciliens. La musique, si chère aux ados (70%), n’arrivant quand 6ème place de leurs actes d’achats. 


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