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Etude comScore. Enjeux et influences

A l’envers des chiffres de la récente étude comScore, il faudra d’abord comprendre que 9% d’irréductibles français ne sont connectés à aucun réseau social. Posture, lassitude ou fracture numérique, il conviendra de se débrouiller avec ces notions pour tenter d’expliquer pourquoi certains français ne consacrent pas 19% de leur temps à « réseauter ». Puisqu’il est désormais établit qu’un milliard d’individus virtualisent leurs existences, l’étude qui porte sur 43 pays impose aussi d’autres constats : 
La main mise de Facebook qui absorbe pas moins de 6,3 heures de notre temps. + 40% sur un an. 


Une hétérogénéité des profils ou la génération Y (15 – 24 ans) se distingue avec 84,4 % d’individus connectés. Une présence accentuée des plus de + de 55 ans, qui passent de 70,6%, à près de 80% de présence entre juillet 2010 et octobre 2011. L’ensemble étant dominé par les femmes avec 83,9% d’utilisation des réseaux sociaux, contre 80% pour les hommes. 


La fin programmée du tchat et du mail dont l’influence décline au profit du réseau social. Seul capable de combiner une information à deux vitesses. 

Mais si les chiffres ne font que refléter des constats d’infographies, ils n’établissent pas forcément un système vertueux. Car dans le court espace temps du numérique la notion d’influence, forcément plus compliquée à percevoir, reste pourtant le véritable enjeux. Ayant sondés 1500 étudiants pendant 3 ans, des chercheurs de l’université d’Harvard nous apprennent que Facebook n’influencerait pas les choix musicaux des individus. Pour Kevin Lewis, l’un des auteurs de l’étude, «On est à la recherche de personnes auxquelles on ressemble déjà plutôt que d’avoir de nouvelles perspectives et chercher à apprécier d’autres choses». Au delà des interactions mesurables (like, retweet…), il semblerait même « Qu’en raison d’une dotation élevée en capital culturel, seuls les amateurs de jazz et de musique classique feraient progresser la connaissance et le goût des genres musicaux chez leurs amis connectés ». 

L’inflation des membres Google + (25 millions de membres), qui aurait captivé autant d’individus en 1 mois que Facebook en 30, n’est il pas une autre preuve du superflu d’une apparente coquille vide ?

Social et mobile, le réseau doit désormais pouvoir plancher sur des notions de proximité plus subtiles. Géolocalisation, deal et partage, restent aujourd’hui des arguments extrêmement prometteurs. A défaut, les internautes pourraient être tentés par de nouveaux comportements, où le « no connexion » et la « pause digitale » se transforment en tendances à venir. 

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