Etre influent
La politique des marques ayant renversée l’hégémonie des nations, Facebook s’étale désormais dans 115 pays sur 132, satisfaisant jusqu’à des prémonitions « Orwellienne ». Il faudra d’ailleurs convenir du réel poids des réseaux sociaux à la mesure de l’investissement publicitaire qui devrait croître d’environ 110% d’ici 2012, à près de 430 millions de dollars.
Au regard des dernières évolutions hexagonales, la prédominance du phénomène *(91% de réflexe internet dans l’achat) souligne avant tout un renversement des influences. La démocratisation des usages ayant transformé l’acheteur lambda en e-consommateur avertit, c’est tout le chainon d’une parole pyramidale qui souffre. Au blog quelque peu ringardisé, Twitter, délaissé à des « usagers précoces » (22,5% des utilisateurs générant 90% des messages), manquerait de vision à long terme selon Dick Costolo, l’un des responsables du site de micro – blogging.
Pour autant, bien que *56% des usagers prennent la parole en ligne ils ne sont que 1/4 à être réellement pro actif. Si le « community manager » pourra conquérir cet espace libre et personnifier la marque, la création d’une relation durable, ludique, voir empathique à certains égards ne s’improvise pas. La considération de son environnement, en phase avec les objectifs, restant seule capable d’impulser une véritable stratégie communautaire génératrice de lien.
Une complexification saine, dans une compétition complexe renforçant inexorablement le besoin de veille. Comme si être influent c’était avant tout être bien conseillé.